Quand l’esprit est fort, alors la force du corps n’est pas un problème. Parce que le corps, bien sûr, connaît des hauts et des bas : il y a des moments où il est fort, des moments où il s’affaiblit. En particulier lorsqu’il vieillit, et qu’il a tendance à être de plus en plus faible. Mais tant que les bonnes qualités dans votre esprit sont fortes, c’est ce qui est vraiment important. Et ça, cela peut être votre refuge.
Dhamma
L’esprit méditatif est le fruit de l’attention, de la claire compréhension et de l’apaisement des sens. Ces trois aspects de la pratique doivent être développés chaque jour dans les activités ordinaires de la vie. La paix et l’harmonie en résulteront et notre méditation s’épanouira.
L’empereur (Asoka) avait exprimé ses remords par l’expression « plus de Kalinga » et disait qu’il était très douloureux pour lui de penser au carnage qu’il avait provoqué. Il déclara publiquement qu’il n’allait plus jamais brandir ses armes, ni faire aucune conquête, mais au contraire qu’il souhaitait à tous les êtres la non-violence, le contrôle d’eux-mêmes, la pratique de la sérénité et de la douceur. Il considère que la conquête par la piété (dhamma vijaya) est la conquête suprême.
Ainsi qu’un maître l’a formulé, la reconnaissance bouddhiste de la réalité de la souffrance – si importante que la souffrance est honorée comme la première Noble Vérité – est un cadeau. Elle confirme notre expérience des choses la plus sensible et la plus directe, une expérience que de nombreuses autres traditions essaient de nier.
Si nous voulons comprendre correctement la question du karma et de la réincarnation, nous devons les considérer à la lumière du non-soi. En fait, les notions de karma et de réincarnation proclament très clairement la réalité du non-soi et, pourtant, la plupart des gens préfèrent ne pas du tout en tenir compte. Ils disent « mon » karma, « ma » renaissance. Dire « ma » renaissance, en particulier, est absurde. Parle-t-on de la précédente ou de la suivante ? Pensez-vous qu’il s’agira du même « moi » ? Il est vrai que le langage ordinaire ne nous
Il est assez facile de voir comment fonctionne notre esprit : il réfléchit, il réagit, il imagine souvent des choses, et il a aussi des sautes d’humeur. Toute personne qui ne médite pas aura tendance à croire à la réalité de ce que lui dit son esprit. Même ceux qui méditent croiront peut-être encore que les réactions de leur esprit aux stimulations extérieures sont justifiées ou que les humeurs qui leur arrivent doivent être prises au sérieux, que tout ce que fait l’esprit est dû à un événement extérieur et pas à une réaction intérieure.
Il est important d’avoir une expérience vécue des choses plutôt que de se contenter de croire aveuglément. Pour cela, nous devons développer notre capacité d’attention.
(...)quand nous pouvons nous attendre à ce que la vie présente des dangers inattendus, nous devons investir notre énergie et notre temps pour développer les qualités qui ne seront pas affectées par ces dangers, et cela nous fournira une protection contre eux. Une des listes de ces qualités donnée par le Bouddha est ce qu’il appelle les Sept nobles trésors. Chacun d’entre eux est un investissement de notre énergie et de notre temps qui en vaut la peine.
Nous connaissons tous ce passage à propos des deux acrobates, où chacun doit s’occuper de son propre équilibre pour protéger l’équilibre de l’autre. Mais cette histoire possède également un autre aspect. Ainsi que le Bouddha l’a dit, quand vous êtes gentil avec les autres, quand vous aidez les autres, vous en bénéficiez et vous développez votre faculté d’endurance. Vous développez le principe de ne pas faire de mal, vous développez un esprit de bienveillance, un esprit d’empathie. Vous bénéficiez également de ces qualités intérieures. Donc, qua