Dans la vie courante aujourd’hui, une masse de choses sollicitent notre temps et notre énergie. Or ceux-ci ne sont pas illimités ! Pour quelques-uns, et peut-être pour nous tous à certains moments, le Dhamma peut aussi devenir l’une de ces choses qui se disputent notre temps et notre énergie. Nous voudrions méditer davantage, mais nous n’avons pas le temps. Nous voudrions rester plus longtemps assis en posture de méditation, mais nous n’en avons pas l’énergie.
Dhamma
La doctrine bouddhique de la renaissance doit être distinguée de la théorie de la réincarnation qui implique la transmigration d'une âme dans une nouvelle enveloppe physique, car le Bouddhisme n'admet pas l'existence d'une âme immuable et éternelle créée par un Dieu ou émanant d'une Essence Divine (paramatma).
Les enseignements bouddhiques ont pour but de nous faire savoir qu’il n’y pas de « soi », qu’il n’y a rien de « personnel », et que cette impression d’être une personne n’est que la compréhension erronée d’un esprit ignorant. Il y a simplement un corps et un esprit, et tous deux ne sont que des processus naturels. Ils fonctionnent comme des mécanismes qui traitent et transforment des données.
Installé dans le nikāya Saṁyutta, parmi les « maximes suivies sur la causalité » (Nidāna Saṁyutta) se trouve un texte très court du nom de Sutta Upanisa, « Discours sur les conditions fondamentales ». Bien qu'à première vue ce texte soit assez peu frappant parmi tant d'autres sutta remarquables de cette collection, ce petit discours se trouve, après un examen assidu, d'une importance doctrinale immense.