La pratique de l’entraînement de l’esprit commence avec la bienveillance. Le désir d’un bonheur sur lequel vous pouvez compter. Un bonheur qui ne provoque aucun mal à qui que ce soit. En d’autres termes, vous éprouvez de la bienveillance envers vous- même et envers toutes les autres personnes autour de vous. C’est une attitude qui doit être développée.
Dhamma
Selon les enseignements anciens du Bouddha la renaissance est un processus de régénération, de restructuration. C’est la nouvelle manifestation d’une existence, d’une vie, en dépendance des énergies développées dans le passé par les actions volontaires et conscientes (kamma, Kamma étant l’équivalent, en Pali, du mot Sanscrit Karma), corollaire direct de la théorie de la causalité exprimée ainsi : « Quand ceci est, cela est ; ceci apparaissant, cela apparaît. Quand ceci n’est pas, cela n’est pas ; ceci cessant, cela cesse. » (Majjhima Nikâya)
Fermez les yeux, et observez votre respiration. Tout au long de l’inspiration, tout au long de l’expiration. L’esprit a besoin d’un bon endroit où il peut rester. Donc, fournissez-le ici. Sinon, s’il ne trouve pas un bon endroit ici même où il peut rester, il va aller vagabonder autre part.
Nous devons investir un certain effort pour développer notre pratique parce que ces enseignements que nous avons découverts sont encore fragiles, ils ne tiennent pas le choc face à des circonstances difficiles. Nous devons les nourrir et les protéger et parfois nous devons accepter humblement que notre esprit n’est pas encore assez fort pour traiter certaines choses. Nous devons donc accorder de l’attention au développement de la sagesse...
En ouvrant notre esprit, en « lâchant prise », nous portons notre attention sur un point unique, nous sommes un simple observateur, le témoin silencieux et conscient de ce qui va et vient.
Il existe deux sortes de réalité : les phénomènes mentaux (nāma) et les phénomènes physiques (rūpa). nāma est capable d’expérimenter ; rūpa n’expérimente rien du tout. Ce que nous prenons pour le soi n’est en fait que nāma et rūpa qui apparaissent puis disparaissent à chaque instant. Le visuddhi magga (ou « le chemin de la pureté », un commentaire du canon pali) explique (Ch. XVIII, 25) : « Il est dit en effet : On parle de char lorsque les pièces sont assemblées, On conçoit communément un être quand les agrégats existent »
La caractéristique la plus importante de l'école des moines de la forêt est la simplicité positive, tout à la fois physique et mentale. Ce n'est certainement pas quelque chose de facile, mais il est possible de la cultiver et elle est en outre universellement reconnue comme la vertu la plus fondamentale et le meilleur exemple d'une vie spirituelle.
Qu'appelle-t-on, ô moines, la parole juste ? C'est éviter de dire des mensonges, éviter de calomnier, éviter de parler de façon haineuse ou injurieuse, éviter les paroles frivoles ou le bavardage futile. Moines, éviter ces quatre façons négatives de parler est appelé la parole juste.