Réflexion
Un des défis les plus importants que le bouddhisme Theravâda ait eu à relever ces dernières années a été la confrontation de la méditation Vipassana, telle qu'elle est pratiquée dans l'école Theravâda, avec les traditions contemplatives "non-dualistes", principalement représentées par l'Advaita Vedanta et le bouddhisme Mahâyâna. Les réactions y ont souvent été extrêmes, depuis l'opposition radicale sur tous les points jusqu'aux tentatives de synthèse et d'hybridation.
Plus vous essayerez de voir quelque chose, moins clair ce sera. C’est seulement lorsque vous serez détendu que vous pourrez voir les choses telles quelles sont. Ceux qui ne recherchent rien de particulier verront beaucoup plus.
S'il existe un "Bien suprême" dans le bouddhisme, il s'agit en effet de l'extinction de la souffrance ; souffrance caractéristique de l'état conditionné (qui n'est autre que le samsâra, le cycle incessant des naissances et des morts), état conditionné lui-même entretenu par l'Illusion, qui devient du même coup le "Mal suprême".
L’empereur (Asoka) avait exprimé ses remords par l’expression « plus de Kalinga » et disait qu’il était très douloureux pour lui de penser au carnage qu’il avait provoqué. Il déclara publiquement qu’il n’allait plus jamais brandir ses armes, ni faire aucune conquête, mais au contraire qu’il souhaitait à tous les êtres la non-violence, le contrôle d’eux-mêmes, la pratique de la sérénité et de la douceur. Il considère que la conquête par la piété (dhamma vijaya) est la conquête suprême.
Selon les enseignements anciens du Bouddha la renaissance est un processus de régénération, de restructuration. C’est la nouvelle manifestation d’une existence, d’une vie, en dépendance des énergies développées dans le passé par les actions volontaires et conscientes (kamma, Kamma étant l’équivalent, en Pali, du mot Sanscrit Karma), corollaire direct de la théorie de la causalité exprimée ainsi : « Quand ceci est, cela est ; ceci apparaissant, cela apparaît. Quand ceci n’est pas, cela n’est pas ; ceci cessant, cela cesse. » (Majjhima Nikâya)