(...)quand nous pouvons nous attendre à ce que la vie présente des dangers inattendus, nous devons investir notre énergie et notre temps pour développer les qualités qui ne seront pas affectées par ces dangers, et cela nous fournira une protection contre eux. Une des listes de ces qualités donnée par le Bouddha est ce qu’il appelle les Sept nobles trésors. Chacun d’entre eux est un investissement de notre énergie et de notre temps qui en vaut la peine.
Autres enseignements :
Selon les enseignements anciens du Bouddha la renaissance est un processus de régénération, de restructuration. C’est la nouvelle manifestation d’une existence, d’une vie, en dépendance des énergies développées dans le passé par les actions volontaires et conscientes (kamma, Kamma étant l’équivalent, en Pali, du mot Sanscrit Karma), corollaire direct de la théorie de la causalité exprimée ainsi : « Quand ceci est, cela est ; ceci apparaissant, cela apparaît. Quand ceci n’est pas, cela n’est pas ; ceci cessant, cela cesse. » (Majjhima Nikâya)
Nous devons investir un certain effort pour développer notre pratique parce que ces enseignements que nous avons découverts sont encore fragiles, ils ne tiennent pas le choc face à des circonstances difficiles. Nous devons les nourrir et les protéger et parfois nous devons accepter humblement que notre esprit n’est pas encore assez fort pour traiter certaines choses. Nous devons donc accorder de l’attention au développement de la sagesse...
En ouvrant notre esprit, en « lâchant prise », nous portons notre attention sur un point unique, nous sommes un simple observateur, le témoin silencieux et conscient de ce qui va et vient.
Il existe deux sortes de réalité : les phénomènes mentaux (nāma) et les phénomènes physiques (rūpa). nāma est capable d’expérimenter ; rūpa n’expérimente rien du tout. Ce que nous prenons pour le soi n’est en fait que nāma et rūpa qui apparaissent puis disparaissent à chaque instant. Le visuddhi magga (ou « le chemin de la pureté », un commentaire du canon pali) explique (Ch. XVIII, 25) : « Il est dit en effet : On parle de char lorsque les pièces sont assemblées, On conçoit communément un être quand les agrégats existent »
La caractéristique la plus importante de l'école des moines de la forêt est la simplicité positive, tout à la fois physique et mentale. Ce n'est certainement pas quelque chose de facile, mais il est possible de la cultiver et elle est en outre universellement reconnue comme la vertu la plus fondamentale et le meilleur exemple d'une vie spirituelle.