Nous essayons constamment de réaffirmer le soi, ce qui prouve déjà que c’est quelque chose de très fragile et ténu ; sinon, pourquoi devrions-nous le réaffirmer tout le temps ? Pourquoi avons-nous toujours peur que le « moi » soit menacé, soit insécurisé ou n’obtienne pas ce dont il a besoin pour survivre ? Si c’était une entité aussi solide que nous le croyons, nous ne nous sentirions pas si souvent menacés.
Dhamma
Selon le Bouddhisme, ce qu'on appelle un "être" est composé d'esprit et de matière (nama-rupa). La matière est simplement la manifestation de forces et de qualités qui sont dans un état de mouvement constant.
Toute chose est limitée à une certaine durée et par conséquent, amenée à disparaître : c'est la non-permanence. Le corps est anicca, la beauté est anicca, la vie est anicca, toutes les choses de ce monde sont anicca.
L’une des particularités les plus remarquables du Bouddhisme est le fait qu’il nie l’existence d’une âme ou d’un ego permanent ou éternel.
Ce son-là, celui du Dhamma, est plaisant, mais pas d'une manière déséquilibrée et excessive, il est plaisant parce qu'il apporte bonheur et tranquillité. Les bruits ordinaires des humains n'amènent géneralement que confusion, contrariété et tourment. Ils provoquent le désir, la colère, la confusion, et incitent à l'envie, à la convoitise, ils incitent à la violence et à la destruction de l'autre. Les bruits de la forêt sont différents. Le bruit que fait un oiseau ne provoque en nous ni désir ni colère quand nous l'entendons.