Le bonheur et la souffrance sont vos grands maîtres. L’amour et la haine sont vos grands maîtres. Voilà où se trouve la voie.
Dhamma
Pour nous, les mots « désenchantés », « désillusionnés » et « détachement des passions » ont une connotation plutôt négative ; ces états d’être ne nous paraissent pas très attirants. Alors de quoi parle le Bouddha exactement ?
Fondamentalement, il s’agit d’avoir confiance, d’accepter ce que la vie nous apporte comme « ce qui est » ou, selon une expression chère à Ajahn Sumedho, d’« accueillir la souffrance ». Il s’agit d’écouter, d’être réceptif à tout, d’inclure tout ce qui est.
Dans la psychologie occidentale, quand on parle de « sentiments », il s’agit toujours de phénomènes psychologiques ou mentaux, tandis que le mot « sensations » fait référence à des phénomènes d’ordre physique. En pāli le mot « vedana » recouvre à la fois les sentiments et les sensations. [Ici, en français, nous utiliserons le mot « ressenti »
Avant de commencer la méditation, je ne m'intéressais pas du tout au corps ; tout se passait dans ma tête : je pensais au passé, à l’avenir ; je vivais dans un monde complètement imaginaire et je ne tenais aucun compte de mon corps. On peut aussi avoir tendance à exploiter son corps, à lui faire faire ce que l'on veut, à en tirer autant de plaisir que possible, mais un jour, le corps commence à s'en ressentir. Donc l'attention. Porter son attention sur le corps. Dans la méditation bouddhiste ou la méditation de l'attention, cela signifie utilis
La méditation est un travail de la conscience, un travail de présence. Ce n’est pas un travail du corps. Ce n’est pas ce que vous faites avec votre corps, la façon dont vous vous asseyez, marchez ou bougez. La méditation, c’est faire l’expérience du corps et de la conscience avec intimité, d’instant en instant, avec la compréhension juste.
Ayant accompli un acte verbal, il faut que tu y réfléchisses... Si, à la réflexion, tu sais qu'il a conduit à ta propre affliction, à l'affliction d'autres que toi, ou aux deux; que c'était un acte verbal maladroit aux conséquences malheureuses, aux résultats malheureux, alors il faut que le confesser, le révéler, le dévoiler au Maître ou à un compagnon avisé dans la vie sainte.
...voir qu’une chose « est » mais qu’elle « n’est pas », qu’elle existe en tant que processus mais qu’elle n’existe pas en tant qu’objet fini auquel s’attacher.