La méditation est un travail de la conscience, un travail de présence. Ce n’est pas un travail du corps. Ce n’est pas ce que vous faites avec votre corps, la façon dont vous vous asseyez, marchez ou bougez. La méditation, c’est faire l’expérience du corps et de la conscience avec intimité, d’instant en instant, avec la compréhension juste.
Autres enseignements :
La méditation en marchant peut apporter un développement spirituel. Elle est aussi importante que la pratique de l'attention à la respiration ou de l'attention aux mouvements de l'abdomen. C'est un outil efficace qui peut nous aider à nous libérer de nos entraves mentales. La méditation en marchant peut nous aider à développer la vision intérieure de la nature des choses, et nous devons la pratiquer avec autant d'assiduité que nous pratiquons la méditation assise, ou d'autres formes de méditation.
Il est encourageant de voir que les gens commencent à réaliser qu'un instant de tranquille contemplation, qu'un moment de profonde réflexion, qu'un moment de fonctionnement de l'esprit bien dirigé, est essentiel pour le bonheur de l'humanité.
Mahapajapati Gotami, qui allait devenir la fondatrice du premier ordre de nonnes bouddhistes est née dans le clan Koliyan au Nord Est de l’Inde, près des contreforts de l’Himalaya.
Le citta est comme la vacuité : en lui il n’y a ni confusion ni mal. C’est comme lorsque le soleil traverse le vide de l’espace : ses rayons et sa lumière emplissent tous les recoins de la terre parce que, quand le soleil se lève, il illumine toute la terre de manière égale. Le vide ne devient pas plus lumineux et, quand le soleil se couche, le vide ne s’assombrit pas. Lumière et ombre sont interchangeables. La nature du vide ne change jamais.
La façon dont la Mindfulness est enseignée inclut-elle les fondements éthiques que l’on trouve dans les enseignements du Bouddha, l’éthique de l’Attention Juste, ou est-elle seulement enseignée pour renforcer des capacités de concentration et d’attention ?
Souvenez-vous que le monde est comme il est, ici et maintenant – il ne peut être différent. La seule chose que nous puissions faire, c’est être patients avec le monde tel qu’il est. Cela ne veut pas dire que nous approuvions tout, et que nous l’aimions ainsi. Cela signifie simplement que nous pouvons vivre en paix avec lui, plutôt que continuer à nous plaindre et à nous rebeller, causant davantage de friction et de confusion, lesquelles viennent s’ajouter à la confusion née du fait que nous croyons à la réalité de notre propre confusion.
Tous les êtres humains se considèrent importants mais, réfléchissez un peu. Il y a des milliards de gens sur ce globe et combien vont nous pleurer à notre mort ? Prenez le temps de les compter : six ? Huit ? Douze ? Quinze ? Sur des milliards ! Cette mise en perspective nous montre que nous avons une idée très exagérée de notre propre importance. Plus notre vision des choses est juste, plus la vie en est facilitée.