Extrait du livre « Travailler avec les cinq obstacles », Ajahn Thiradhammo.
Étant davantage conscients de l’énergie qui habite le corps et l’esprit, nous pourrons peut- être reconnaître une autre sorte de force.
Lorsque nous ne sommes pas dominés par la volonté, il reste toujours la force vitale, une force de vie fondamentale.
Par exemple, nous ne pouvons pas arrêter de respirer. Nous pouvons retenir volontairement notre souffle pendant un moment, mais nous ne pouvons pas arrêter de respirer.
La respiration est un instinct dont nous sommes tous plus ou moins conscients au cours de notre vie. C’est l’instinct de survie, un désir quasi-élémentaire de survivre.
La plupart du temps, il est très mêlé à l’ego, de sorte qu’il est difficile de le distinguer.
Mais si on arrive à mettre de côté la partie ego, la partie volonté, on prend conscience d’une autre sorte de force à l’arrière-plan à laquelle on peut accorder davantage d’importance.
C’est une énergie qui possède stabilité et continuité.
La volonté est quelque chose que nous activons et désactivons à notre gré et il est difficile de la maintenir longtemps car il s’agit d’une énergie artificielle.
Par contre, la force de vie se poursuit tout au long de notre existence à un rythme qui maintient les conditions vitales.
Source du texte Dhamma de la forêt