Extrait du livre « Travailler avec les cinq obstacles », Ajahn Thiradhammo.
Si nous constatons que notre agitation est due à une soif de stimulation, il existe plusieurs méthodes utiles pour s’en libérer.
Premièrement, il est bon de se rassurer en se souvenant que la mise en place d’un environnement sûr, sur le plan physique, émotionnel et psychique n’a rien de menaçant. Cela peut se faire de manière conceptuelle en réaffirmant l’aspect sûr et bienveillant de l’endroit où l’on se trouve.
On peut évoquer des pensées de convivialité, d’innocuité et de compassion, ou si nécessaire s’entourer mentalement d’un champ de bonne énergie, chaleureuse et solidaire.
Deuxièmement, on peut essayer d’augmenter la stimulation en affinant l’attention portée à l’objet de méditation et à son investigation.
On va essayer de l’observer de plus près et plus profondément, ou essayer de l’observer sous différents angles : avec plus de précision, en ouvrant le panorama, en étant particulièrement attentif à l’apparition ou à la disparition des phénomènes qui se présentent, etc.
Troisièmement, on peut essayer d’habituer l’esprit à moins de stimulations en lui faisant apprécier la tranquillité, l’équanimité et la paix.
Source du texte Dhamma de la forêt