Quand nous prenons refuge, nous prenons tout d’abord refuge dans le principe d’Éveil représenté par le Bouddha. Le mot « Bouddha » n’est pas un nom ; c’est plutôt une description puisqu’il signifie « l’Éveillé ». Quand on prend refuge dans le Bouddha, il est bien évident qu’il ne s’agit pas de prendre refuge dans une statue. Nous prenons refuge dans le principe d’Éveil qui se trouve dans le cœur de tous les êtres humains, y compris le nôtre. Prendre ce refuge signifie également que nous avons conscience qu’il nous est vraiment possible de dével
Dhamma
Le Bouddha se révèle dans les choses les plus simples, juste sous vos yeux, à condition que vous ayez la volonté de regarder vraiment. Pour cela, l’essentiel est de trouver l’équilibre juste, l’équilibre qui ne retient rien et qui ne repousse rien.
Tous les êtres humains se considèrent importants mais, réfléchissez un peu. Il y a des milliards de gens sur ce globe et combien vont nous pleurer à notre mort ? Prenez le temps de les compter : six ? Huit ? Douze ? Quinze ? Sur des milliards ! Cette mise en perspective nous montre que nous avons une idée très exagérée de notre propre importance. Plus notre vision des choses est juste, plus la vie en est facilitée.
Tout change et évolue à sa manière : la nature du corps et sa façon de vieillir, les jours, les nuits et les saisons de l’année. Certaines choses évoluent vite, d’autres lentement mais, en méditation, ce que nous remarquons c’est cette énergie du changement. Nous cultivons une conscience du changement dans notre vie, au lieu de simplement passer notre temps à faire des choses et ensuite nous faire croire que nos réalisations personnelles sont importantes et pressantes.
Le Bouddha n'a jamais prôné des pratiques ascétiques excessives et dangereuses ; mais il y a des choses auxquelles nous pouvons renoncer comme, par exemple, les discussions de l'après-midi, et consacrer plutôt ce temps à la contemplation. Par la suite, l’esprit se réjouira de ses efforts. La satisfaction sera proportionnelle à l'effort fourni.
Pour suivre le sentier bouddhique jusqu’à son aboutissement, je pense qu’il nous faut envisager une perspective à long terme, cela signifie développer à la fois la patience et la diligence. La patience indique que nous ne sommes pas avidement attachés à des résultats, faits pour ajouter des succès personnels de méditation à notre liste de qualités. La patience nous permet de tenir dans la durée, même pendant les difficiles phases de stérilité auxquelles nous serons inévitablement confrontés.
Les conditions extérieures ne vous font pas souffrir, la souffrance vient d’une mauvaise compréhension. Les sensations de plaisir et de peine, d’attirance et de rejet, apparaissent en lien avec les contacts sensoriels : vous devez en prendre conscience dès qu’elles apparaissent, ne pas vous en saisir, ne pas les poursuivre ...
La seule chose qui importe, n’est-ce pas d’élever notre attention et notre présence consciente à un niveau qui nous permette de voir au-delà des petits soucis matériels ? Chaque jour, c’est la même routine : on se lève, on prend son petit déjeuner, on se lave, on s’habille, on réfléchit, on prévoit, on fait la cuisine, on fait des achats, on parle à des gens, on va travailler, on se couche, on se lève… et tout recommence. Cela suffit-il à remplir une vie ?
La parole correcte est la troisième des huit éléments de la voie dans le Noble Octuple Sentier, et appartient à la division de la vertu de la voie.
C’est le moment de la méditation en position assise. Asseyez-vous jambes croisées. Placez la jambe droite sur la jambe gauche et la main droite sur la main gauche. Fermez les yeux et récitez silencieusement le mot « Bouddho » au rythme de votre respiration