– Ajahn Chah : Notre véritable demeure. Paroles d'Ajahn Chah à une vieille dame aux portes de la mort (46min.)
Source : Dhammadelaforet.org/
– Ajahn Chah : Notre véritable demeure. Paroles d'Ajahn Chah à une vieille dame aux portes de la mort (46min.)
Source : Dhammadelaforet.org/
La seule chose qui importe, n’est-ce pas d’élever notre attention et notre présence consciente à un niveau qui nous permette de voir au-delà des petits soucis matériels ? Chaque jour, c’est la même routine : on se lève, on prend son petit déjeuner, on se lave, on s’habille, on réfléchit, on prévoit, on fait la cuisine, on fait des achats, on parle à des gens, on va travailler, on se couche, on se lève… et tout recommence. Cela suffit-il à remplir une vie ?
Apprenez à déjouer ce processus ! Lorsque l’esprit sort de son état de normalité, il s’éloigne de la pratique juste et s’engage dans un extrême – complaisance ou aversion – se perdant ainsi toujours plus dans la vision erronée et les fabrications mentales.
Nous devons investir un certain effort pour développer notre pratique parce que ces enseignements que nous avons découverts sont encore fragiles, ils ne tiennent pas le choc face à des circonstances difficiles. Nous devons les nourrir et les protéger et parfois nous devons accepter humblement que notre esprit n’est pas encore assez fort pour traiter certaines choses. Nous devons donc accorder de l’attention au développement de la sagesse…
Ce son-là, celui du Dhamma, est plaisant, mais pas d’une manière déséquilibrée et excessive, il est plaisant parce qu’il apporte bonheur et tranquillité. Les bruits ordinaires des humains n’amènent géneralement que confusion, contrariété et tourment. Ils provoquent le désir, la colère, la confusion, et incitent à l’envie, à la convoitise, ils incitent à la violence et à la destruction de l’autre. Les bruits de la forêt sont différents. Le bruit que fait un oiseau ne provoque en nous ni désir ni colère quand nous l’entendons.