Bien que nous ayons déjà abordé ce thème précédemment, il est utile de souligner à nouveau l’importance d’avoir de bons amis avec qui partager encouragements, soutien et conversations, car affronter la force puissante des sentiments négatifs est parfois très perturbant et problématique.
Nous avons tous une longue histoire compliquée où se mêlent souffrance et réactions négatives, certains beaucoup plus que d’autres.
Quand nous commençons à dérouler cette histoire, nous risquons d’être surpris par ce que nous découvrons, qui peut être parfois très déroutant : qui suis-je en réalité : cette virulente réaction de négativité ou cette bienveillance inconditionnelle ?
Les bonnes conversations sont très importantes quand on est prompt à la négativité car les commentaires et interjections critiques, les médisances ou les comparaisons malveillantes risquent de réveiller une prédisposition négative et de l’activer, de la faire remonter à la surface ou de lui faire faire irruption dans la conscience. C’est un idéal auquel aspirer comme mentionné dans le Mettā Sutta (24 ):
Que nul ne trompe autrui ni ne méprise aucun être quel qu’il soit. Que nul, par colère ou aversion, ne souhaite de mal à autrui. Comme une mère au péril de sa vie protège son enfant, son unique enfant, ainsi doit-on ouvrir son cœur à l’infini à tous les êtres vivants.
(24 ) Sutta Nipata 1.8. On trouve également ce texte dans le livret des récitations de presque tous les monastères.
Source du texte Dhamma de la forêt