La méditation en marchant peut apporter un développement spirituel. Elle est aussi importante que la pratique de l'attention à la respiration ou de l'attention aux mouvements de l'abdomen. C'est un outil efficace qui peut nous aider à nous libérer de nos entraves mentales. La méditation en marchant peut nous aider à développer la vision intérieure de la nature des choses, et nous devons la pratiquer avec autant d'assiduité que nous pratiquons la méditation assise, ou d'autres formes de méditation.
Autres enseignements :
Équanimité signifie impartialité. C’est une qualité de l’esprit qui est ouverte, spacieuse. Être équanime, c’est accepter, accueillir ou « être avec » tout ce qui peut arriver, de manière impartiale, sans préférence. C’est aussi apporter une composante de sagesse dans cette attitude impartiale. C’est comprendre que notre vie se déroule selon des lois naturelles ; que les choses n’arrivent pas par hasard, sans cause. Tout suit un déroulement qui a ses règles.
Nous prenons refuge dans le Bouddha, le Dhamma et le Sangha que nous appelons « les Trois Joyaux ». C’est un refuge qui apporte la paix de l’esprit, un sentiment de sécurité, notamment parce qu’il est dit que « le Dhamma protège celui qui le pratique ».
La façon dont la Mindfulness est enseignée inclut-elle les fondements éthiques que l’on trouve dans les enseignements du Bouddha, l’éthique de l’Attention Juste, ou est-elle seulement enseignée pour renforcer des capacités de concentration et d’attention ?
Bien qu’elle soit devenue assez populaire, la méditation est souvent mal comprise. Elle est soit trop simplifiée soit rendue trop difficile à pratiquer. Une pratique simplifiée laisse place à la complaisance et à la désinvolture. Certains pensent qu’il suffit d’être conscient de ce qui arrive autour de soi pour que l’illumination arrive : « Allez simplement dans le sens du courant. Ne vous en faites pas. Vous êtes déjà éveillés même si vous ne le savez pas. » (Rires) Cette façon de voir ne tient pas compte des enseignements du Bouddha que nous
Le Bouddha a dit que ses critères pour la Parole Juste étaient : un, elle devait être vraie. Si elle réussissait ce premier test, alors le second test était : est-elle utile ? Est-elle bénéfique ? Et si elle réussissait ce test-là, alors le test suivant était : est-ce le bon moment et le bon endroit pour dire cette chose-là ? Est-ce la bonne personne à qui parler ? En d’autres termes, est-ce que ce sont les bonnes circonstances pour dire ça ?
Quand vous méditez, vous essayez de trouver un centre, un endroit où l’esprit peut rassembler son énergie. Et vous voulez pouvoir faire cela non seulement pendant que vous êtes assis ici, les yeux fermés, mais aussi quand vous vous levez et que vous vous déplacez. C’est la raison pour laquelle nous pratiquons la méditation marchée, pour apprendre à maintenir ce centre, à le conserver aussi immobile que possible bien que le corps se déplace.
Etablissez-vous avec la respiration, restez avec la respiration, tout au long de l’inspiration, tout au long de l’expiration. Pensez que c’est votre demeure. Si vous vous installez dans une maison, vous devez la rendre confortable.
Fermez les yeux, focalisez-vous sur votre respiration. Ne laissez pas votre esprit s’écarter dans des pensées relatives au passé ou au futur. Essayez de rester ici même dans le moment présent. Concentrer l’esprit ici dans le moment présent, c’est ce qu’on appelle élever l’esprit. Vous élevez votre esprit au-dessus des préoccupations du monde. Laissez l’esprit s’occuper de lui-même, prendre soin de lui-même, se réparer.