Ayant accompli un acte verbal, il faut que tu y réfléchisses... Si, à la réflexion, tu sais qu'il a conduit à ta propre affliction, à l'affliction d'autres que toi, ou aux deux; que c'était un acte verbal maladroit aux conséquences malheureuses, aux résultats malheureux, alors il faut que le confesser, le révéler, le dévoiler au Maître ou à un compagnon avisé dans la vie sainte.
Saddha
Nous prenons refuge dans le Bouddha, le Dhamma et le Sangha que nous appelons « les Trois Joyaux ». C’est un refuge qui apporte la paix de l’esprit, un sentiment de sécurité, notamment parce qu’il est dit que « le Dhamma protège celui qui le pratique ».
Mahapajapati Gotami, qui allait devenir la fondatrice du premier ordre de nonnes bouddhistes est née dans le clan Koliyan au Nord Est de l’Inde, près des contreforts de l’Himalaya.
Quand nous prenons refuge, nous prenons tout d’abord refuge dans le principe d’Éveil représenté par le Bouddha. Le mot « Bouddha » n’est pas un nom ; c’est plutôt une description puisqu’il signifie « l’Éveillé ». Quand on prend refuge dans le Bouddha, il est bien évident qu’il ne s’agit pas de prendre refuge dans une statue. Nous prenons refuge dans le principe d’Éveil qui se trouve dans le cœur de tous les êtres humains, y compris le nôtre. Prendre ce refuge signifie également que nous avons conscience qu’il nous est vraiment possible de dével
Le Bouddha n'a jamais prôné des pratiques ascétiques excessives et dangereuses ; mais il y a des choses auxquelles nous pouvons renoncer comme, par exemple, les discussions de l'après-midi, et consacrer plutôt ce temps à la contemplation. Par la suite, l’esprit se réjouira de ses efforts. La satisfaction sera proportionnelle à l'effort fourni.
Pour suivre le sentier bouddhique jusqu’à son aboutissement, je pense qu’il nous faut envisager une perspective à long terme, cela signifie développer à la fois la patience et la diligence. La patience indique que nous ne sommes pas avidement attachés à des résultats, faits pour ajouter des succès personnels de méditation à notre liste de qualités. La patience nous permet de tenir dans la durée, même pendant les difficiles phases de stérilité auxquelles nous serons inévitablement confrontés.
On demanda un jour à Ajahn Chah s’il était parvenu à l’Eveil, et il répondit : « Comment puis-je le savoir ? Je suis comme un arbre, rempli de feuilles, de fleurs et de fruits. Les oiseaux y viennent construire leur nid et se nourrir. Cependant l’arbre ne se connaît pas lui-même. II ne fait que suivre sa nature ; c’est comme cela, sans plus. »