Le don du Dhamma surpasse tous les autres dons

La noble protection

LA NOBLE PROTECTION
Thanissaro Bhikkhu

 

Extrait du livret “L’entraînement du comité : la méditation sur la respiration.”. Traduit de l’anglais par Claude Le Ninan en collaboration avec Vijjākaro Bhikkhu (Than Will) de Metta Forest Monastery
dhammatalks.org

 

Les gens demandent comment gérer leur peur des événements imprévisibles tels que les maladies incurables et le terrorisme. En fait, ces choses-là sont très prévisibles. Elles se produisent très facilement et elles se produisent tout le temps. La seule chose qui est imprévisible, c’est le moment exact où elles vont nous frapper.
Un des thèmes des enseignements du Bouddha, c’est que bien qu'il y ait des dangers dans la vie, il est aussi possible de trouver le bonheur au milieu de ces dangers. Au monastère, chaque matin, nous avons deux récitations. La première récitation commence par : « Je suis sujet au vieillissement, à la maladie et à la mort. Je vais être séparé de tout ce qui m’est cher et qui m’attire. » Ensuite, la récitation suivante commence par : « Puissè-je être heureux. » Il y a comme une tension entre ces deux récitations : entre la réalité de notre situation et notre désir de bonheur. La manière de résoudre la tension consiste à comprendre qu’il y a des choses qui ne sont pas obligatoirement affectées par le vieillissement, la maladie et la mort. Ce sont les qualités de l’esprit. Ainsi que le Bouddha le dit, ce sont là nos trésors authentiques.

 

Dans le Canon, il y a une histoire dans laquelle un roi, le roi Pasenadi, vient voir le Bouddha. Dans le Canon, le roi Pasenadi est présenté comme une sorte d’innocent spirituel. Sa femme, la reine Mallikā, était la personne qui l’introduisit auprès du Bouddha. A l’origine, il n’avait pas été impressionné par le Bouddha, mais sa femme était très sage et elle lui expliqua les enseignements du Bouddha d’une manière qui le conquit. Et donc le roi commença à rendre visite au Bouddha de façon régulière pour lui faire part des découvertes spirituelles qu’il faisait. Beaucoup de ses découvertes étaient simples, mais vous devez comprendre que les chefs de gouvernement ont tendance à être très simples en ce qui concerne les questions spirituelles. Par exemple, le roi vint voir le Bouddha après avoir réglé certains cas au tribunal – à cette époque, les rois avaient un rôle de juge – et il dit au Bouddha : « Je viens juste de me rendre compte que bien que les gens soient très riches, ils vont malgré tout dire des mensonges devant le tribunal afin d’obtenir plus de richesses. » Pour la plupart d’entre nous, ce n’est pas une grande découverte. Mais pour le roi, c’en était une.
Une autre fois, il vint voir le Bouddha et dit : « Je me suis rendu compte que si vous avez une armée avec de la cavalerie et des fantassins, mais que vous parlez, agissez et pensez de manière malhabile, vous êtes sans protection. Mais si vous vous comportez de manière habile, alors même si vous n’avez pas d’armée, vous êtes malgré tout protégé. » Et le Bouddha approuva la découverte du roi.

 

A un autre endroit, le Bouddha fournit une analogie pour illustrer ce principe. Il dit : « Si vous avez une blessure à votre main, vous ne pouvez pas toucher du poison parce que le poison va pénétrer dans la blessure. Mais si votre main n’a pas de blessure, vous pouvez toucher du poison. » De la même manière, si vous n’avez rien fait de malhabile, alors vous êtes protégé du malheur. Mais ensuite, le Bouddha continua en disant que ce principe n’est pas seulement négatif, pas seulement une question de ne pas faire des choses malhabiles. C’est aussi une question de développer des qualités positives. C’est ce qui vous fournit une protection et vous apporte le bien-être, à la fois dans cette vie et dans la suivante.
En conséquence, quand nous pouvons nous attendre à ce que la vie présente des dangers inattendus, nous devons investir notre énergie et notre temps pour développer les qualités qui ne seront pas affectées par ces dangers, et cela nous fournira une protection contre eux.
Une des listes de ces qualités donnée par le Bouddha est ce qu’il appelle les Sept nobles trésors. Chacun d’entre eux est un investissement de notre énergie et de notre temps qui en vaut la peine.

 

Le premier trésor est la conviction. Traditionnellement, cela signifie la conviction dans l’Eveil du Bouddha. Mais de façon plus importante, cela fait référence aux leçons que vous pouvez tirer de l’Eveil : un, c’est que le bonheur ultime est possible, et deux, c’est qu’il peut être atteint par l’effort humain. Cette conviction donne de la force à vos actions, renforce votre croyance que vos actions sont importantes et que vous devez faire bien attention à ce que vous faites. Cela constitue un trésor parce que ça vous aide à focaliser votre attention là où c’est réellement utile : sur le besoin d’abandonner les qualités malhabiles et de développer celles qui sont habiles.

Les trois trésors suivants traitent de l’abandon des qualités malhabiles.

Le premier des trois est la vertu. Ici, vous prenez la résolution d’abandonner toute parole et tout acte qui causeraient du mal à vous-même et aux autres : tuer, voler, avoir des relations sexuelles illicites, mentir et prendre des produits intoxicants.
Suivant la vertu, il y a le sens de honte. Encore une fois, nous ne parlons pas d’une honte malsaine, mais du sens de honte saine, qui accompagne un sens élevé d’estime de soi. Le Bouddha recommande la sorte de honte où vous voyez une action malhabile comme étant indigne de vous. Vous auriez honte de la faire, parce que vous voulez maintenir votre sens d’estime de soi.
La qualité suivante est les scrupules. C’est quand vous voyez qu’il y a des dangers à agir de manière malhabile, et que vous voulez éviter ces dangers. Par exemple, un membre du comité peut avoir envie de boire ce soir, mais vous devez dire aux membres du comité que demain vous allez avoir la gueule de bois. Un sens des scrupules dit : « D’accord, non, je ne veux pas boire ce soir, je ne veux pas souffrir de la gueule de bois. »
Ces trois qualités constituent des trésors parce qu’elles vous protègent d’un comportement malhabile que vous regretteriez plus tard. Souvent vous entendez des gens qui ont fait quelque chose de très malhabile – pendant la guerre, en politique, dans les affaires – dire plus tard qu’ils donneraient n’importe quelle somme d’argent pour ne pas avoir fait ce qu’ils ont fait. Mais vous ne pouvez pas retourner en arrière et défaire les choses que vous avez faites. Donc, au lieu de vous ligoter dans le regret après avoir fait de telles choses, il vaut mieux pour commencer ne pas les faire.

Cela signifie que les trésors de la vertu, de la honte, et des scrupules ont beaucoup plus de valeur que de l’argent, car ils vous apportent quelque chose que l’argent ne peut pas vous apporter: la liberté vis-à-vis du remords.

Par exemple, avec le trésor de la vertu : si quelqu’un vous offrait un million d’euros pour mentir, et que votre honte et vos scrupules vous conduisent à dire : « Non, je ne vais pas l’accepter, » vous avez là un précepte qui vaut plus qu’un million d’euros. C’est une qualité qui peut nourrir votre cœur mieux qu’un million d’euros mal acquis.
Ce sont là les trois trésors qui traitent de la manière d’éviter un comportement malhabile, qui vous empêchent de développer une blessure sur votre main.

 

Les trois autres nobles trésors traitent de la manière de faire des choses positives.

 

Le premier des trois, c’est d’avoir beaucoup entendu le Dhamma. C’est un trésor parce que quand vous conservez les enseignements du Dhamma à l’esprit, ils peuvent vous fournir un guidage dans des situations difficiles. Au cours de la première année après la mort de mon maître en Thaïlande, il y a eu de nombreux problèmes au monastère. C’est typique après la mort d’un maître de méditation : au monastère, la plupart des gens sont très dévoués envers le maître, et il se peut qu’ils ne soient pas très dévoués les uns envers les autres. Donc, au cours de la première année, j’ai eu à gérer beaucoup de controverses. J’avais été nommé responsable du monastère et il y avait beaucoup de Thaïs qui éprouvaient du ressentiment face à cette situation. Mais j’ai découvert, quand je traitais ces problèmes, que certains des enseignements de mon maître apparaissaient dans mon esprit et qu’ils me fournissaient un guidage à propos de ce qu’il fallait faire et à propos du type d’attitude à conserver pour ne pas souffrir. Je me suis rendu compte que c’était l’un des trésors que j’avais obtenus de mon maître. C’était comme si je l’avais encore à l’intérieur de mon esprit.
De la même manière, si vous lisez beaucoup de bon Dhamma ou que vous écoutez beaucoup de bons enseignements sur le Dhamma, la connaissance obtenue viendra à votre aide quand vous rencontrerez des problèmes. En même temps, l’habitude de vouloir apprendre le Dhamma restera avec vous à travers plusieurs vies, de sorte que vous aurez envie d’apprendre le Dhamma, et que vous reconnaîtrez le Dhamma quand vous l’entendrez. Vous n’êtes pas obligé de réinventer la roue du Dhamma à chaque fois que vous rencontrez des épreuves.
Le trésor positif suivant est la générosité. C’est un trésor non seulement dans le sens que vous recevrez richesse et respect en retour de votre générosité, mais aussi dans le sens que vous aurez développé une bonne qualité d’esprit.

 

Vous avez un esprit qui pense au bien-être des autres, vous vous rendez compte que votre bien-être est lié au leur. Cela crée un sens de spaciosité vaste et ouvert dans l’esprit. Vivre dans un esprit grand et généreux, c’est comme vivre dans une maison grande et spacieuse. Vivre dans un esprit mesquin, c’est comme vivre dans une maison étouffante et étroite. Le Bouddha a aussi dit que la générosité constitue le fondement du reste de la Voie. Il a dit une fois qu’une personne avare ne peut pas atteindre les jhāna
et qu’elle ne peut pas atteindre l’Eveil. Donc, la générosité est un trésor important.

 

Le dernier trésor est le discernement. C’est le trésor qui vous montre comment tirer le maximum de vos autres trésors. Ajaan Lee a dit un jour que si vous possédez le discernement, alors, même si vous n’avez rien d’autre qu’une machette, vous pouvez vous établir dans la vie, parce que le discernement est ce qui vous permet de profiter au mieux de ce que vous pouvez avoir par ailleurs.

 

Ce sont là les Sept trésors. Si vous les avez développés dans l’esprit, vous n’avez pas besoin de vous inquiéter des dangers qui peuvent arriver à votre corps. C’est là une leçon importante pour la méditation. Et cela constitue une partie de la méditation où vous devez vous attacher à quelque chose. Ne soyez pas pressé de tout abandonner. Tant que vous avez besoin de protection, accrochez-vous à quelque chose d’habile, quelque chose qui durera longtemps. Le corps ou les possessions : ce sont là des choses qui ne durent pas. Vous devez les laisser derrière vous quand vous partez. Aussi longtemps que vous y serez attaché, la mort sera une chose effrayante. Mais si vous vous rendez compte que vous avez des trésors dans votre esprit, alors la maladie et la mort sont beaucoup moins effrayantes, car même si vous ne vous y accrochez pas, ils vous suivront et vous protègeront, où que vous alliez.

Question : quand la méditation s’établit, il devient difficile de suivre les paroles de l’enseignement. A quoi donner la priorité ? En d’autres termes, est-ce que ça gène si j’attends l’Eveil pendant que vous parlez?

Réponse : dans la Tradition de la forêt, il y a un vieux principe qui veut que quand vous méditez pendant un enseignement, vous accordez 99 % de votre attention à votre méditation et 1 % à l’enseignement. La méditation est plus importante. L’enseignement est là pour que vous retourniez à votre esprit. Il est là comme une barrière qui entoure votre méditation pour vous rappeler, quand vous vous êtes éloigné de votre respiration, d’y revenir immédiatement. Si ce que je suis en train de dire est pertinent par rapport à un problème dont vous faites l’expérience, les mots pénétreront directement dans votre esprit. Si les mots ne sont pas pertinents par rapport à ce qui se passe dans votre esprit, ils sont simplement une distraction. Laissez-les simplement disparaître. Donc, accordez la plus grande partie de votre attention à votre méditation. Le son des enseignements est comme le son des crapauds.

Question : pendant le sommeil, l’esprit est totalement libre et les membres peu recommandables du comité peuvent prendre le dessus sur les autres. Que faire ?

Réponse : quand vous vous allongez pour dormir, vos dernières pensées devraient être des pensées de bienveillance ou un autre des brahmavihāra : la compassion, la joie empathique, ou l’équanimité. Cela donne de la force aux bons membres du comité. Cependant, vous ne pouvez pas espérer que ces attitudes seront capables de contrôler tous vos rêves. En Thaïlande, il y a une vieille tradition qui dit que si vous faites un mauvais rêve, c’est un signe que quelque chose de bien va se produire. Donc, prenez comme un bon signe le fait que les méchants membres du comité se manifestent seulement quand vous dormez. Quand vous vous réveillerez à nouveau, répandez des pensées de bienveillance envers tout le monde. Cela crée une meilleure atmosphère à la fois pour vos heures de veille et pour vos heures de sommeil.

Question : vous avez parlé des douleurs physiques pendant la méditation. Mais comment gérer une douleur, avec des hauts et des bas, mais qui est présente quotidiennement et constamment ?

Réponse : dans un cas comme celui-ci, vous allez d’abord à votre centre, et ensuite vous pensez à la bonne énergie qui se répand à partir de ce centre vers les différentes parties du corps. Que ces schémas d’énergie soient symétriques ou non, ce n’est pas important. En fin de compte, ces énergies s’équilibreront. Si vous essayez de trop les forcer en accord avec des notions préconçues de ce qu’elles devraient faire, vous pouvez faire empirer des choses. En conséquence, restez simplement avec votre centre, et laissez la bonne énergie se répandre à partir de là dans toutes les directions. Tout ce à quoi vous avez besoin de penser, c’est : « Le corps tout entier, » mais l’endroit où ces schémas d’énergie vont se répandre dans le corps, cela dépend d’eux-mêmes. N’essayez pas de trop les contrôler. Le corps de chaque personne est différent, et même pour une personne donnée, la manière dont l’énergie se déplace dans le corps change au cours du temps. C’est par exemple le cas d’Ajaan Lee : quand il a écrit Méthode deux, il avait appris des choses au sujet de l’énergie respiratoire parce qu’il avait eu une attaque cardiaque. Il était dans la jungle et il n’avait pas de médecin, et donc il a dû se traiter avec la respiration. C’est la raison pour laquelle ses descriptions dans Méthode deux conviennent particulièrement aux personnes qui ont des problèmes cardiaques. Mais si vous lisez ses enseignements ultérieurs concernant la méditation sur la respiration, vous découvrirez qu’il recommande différentes manières de jouer avec l’énergie respiratoire. Cela montre que même pour une même personne, la manière dont la respiration se déroule varie au cours du temps.

Question : mon but est d’atteindre au moins le stade de sotāpanna dans cette vie. Comment pourrais-je faire ?

Réponse : quatre facteurs conduisent à l’entrée-dans-le-courant. Le premier est de trouver un maître digne de confiance. Le deuxième est d’écouter le Dhamma véritable. Le troisième est de développer l’attention appropriée. L’attention appropriée signifie vous poser les bonnes questions, et les questions appropriées sont au nombre de deux: « Qu’est-ce qui est habile ? » et « Qu’est-ce qui est malhabile ? » Un autre ensemble de questions appropriées est : « Où est la souffrance ? Qu’est-ce qui la provoque ? Et quelle est la voie pour mettre un terme à cette souffrance ? » En conséquence, quand vous écoutez le Dhamma, la meilleure manière d’utiliser cette connaissance, c’est de vous poser ces questions. En d’autres termes: « Comment ces enseignements peuvent-ils être utilisés habilement pour comprendre la souffrance et la voie qui conduit au terme de la souffrance ? » Le quatrième facteur de l’entrée-dans-le-courant, c’est de pratiquer le Dhamma en accord avec le Dhamma. Cela signifie pratiquer non pas en accord avec vos propres opinions, mais en accord avec ce que le Dhamma véritable demande vraiment, pour développer la dépassion et le désenchantement. Cela signifie aussi que vous devrez adapter votre vie pour qu’elle soutienne plus la pratique du Dhamma, et pas simplement fourrer la pratique dans les fissures de la vie que vous menez déjà.

Question : pendant la méditation, j’ai l’impression que l’énergie de mon souffle ne coïncide pas avec la verticalité de mon corps. Il y a un décalage avec des zones de densité différentes, non symétriques et mouvantes au cours de la même séance de méditation. Après un long moment, j’arrive parfois à les unifier, mais ces efforts créent des tensions, puis des douleurs et des spasmes dans une jambe. Bref, je passe tout mon temps à chercher mon centre de gravité, un équilibre, une stabilité… et quand parfois j’arrive au calme de l’esprit, mon corps n’est pas toujours stabilisé et j’abandonne. Que pensez-vous de mes difficultés ?
Avez-vous un conseil ?

Réponse : cela prend souvent un certain temps pour que les énergies s’équilibrent. J’ai une élève qui a une tige d’acier dans sa colonne vertébrale depuis l’adolescence. Et cela lui a pris plusieurs années pour que les énergies dans son corps s’équilibrent. Elle découvre dans certains cas une partie du corps où les énergies n’ont jamais fonctionné correctement, et cependant si elle essaie de les forcer trop rapidement, cela fait empirer la situation. Mais graduellement, si elle laisse les énergies s’équilibrer doucement, le blocage ou la tension se dissipe. Quant aux images qui peuvent apparaître lorsque vous équilibrez les énergies, ayez simplement des pensées de bienveillance envers elles et laissez-les disparaître. Cela crée une meilleure énergie mentale au sein des processus.

Question : pendant la méditation en marche, j’ai du mal à maintenir mon attention sur la respiration. Elle va naturellement vers le mouvement des pieds et le contact avec le sol. Faut-il insister ou laisser aller ? Merci.

Réponse : vous pouvez occasionnellement changer de sujet. Aussi longtemps que vous êtes avec le corps, c’est très bien. C’est une bonne chose d’avoir la respiration comme sujet de méditation auquel vous retournez toujours, votre maison en quelque sorte. Mais comme avec une maison physique, vous ne voulez pas passer tout votre temps à la maison. Donc, il est approprié d’avoir d’autres endroits où vous pouvez vous promener. Aussi longtemps qu’ils se trouvent dans le corps, cela convient. Mais pour une méditation plus profonde, le mieux est de retourner à la respiration. Pendant que vous êtes avec la respiration, souvenez-vous que l’un des principes fondamentaux d’un bon cuisinier, c’est de ne pas préparer la même nourriture chaque jour. De la même manière, quand vous travaillez avec la respiration, essayez de ne pas rester tout le temps avec le même type de respiration. Remarquez quand vous avez besoin d’une respiration salée, d’une respiration sucrée, d’une respiration aigre, ou autre. Quel que soit le type de respiration dont le corps a besoin en ce moment même, fournissez-le lui. A la fois et le corps et l’esprit seront bien nourris. Et le cuisinier recevra une récompense.

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